Mieux diversifier pour prévenir certaines allergies

L’âge d’introduction de certains aliments permettrait de réduire le risque d’apparition d’allergie alimentaire associée, mais pas de maladie auto-immune.
En matière de diversification alimentaire les messages se succèdent sans forcément se ressembler. Alors qu’il a été conseillé de retarder l’introduction de certains aliments, il semblerait aujourd’hui qu’il existe une « fenêtre d’introduction » idéale entre 4 et 6 mois. Pour faire le point, des chercheurs anglais ont compilé l’ensemble des études d’observation et des essais cliniques parus sur le sujet ces 50 dernières années. L’âge d’introduction des œufs, poissons et crustacés, oléagineux, arachide, ainsi que du lait, du blé et du soja a été étudié. Ses conséquences sur le risque d’apparition d’asthme, d’eczéma, de rhinite allergique, d’allergie, de diabète de type 1, de maladie coeliaque ou de maladie inflammatoire de l’intestin ont été évaluées.

Pour faire le point, des chercheurs anglais ont compilé l’ensemble des études d’observation et des essais cliniques parus sur le sujet ces 50 dernières années. L’âge d’introduction des œufs, poissons et crustacés, oléagineux, arachide, ainsi que du lait, du blé et du soja a été étudié. Ses conséquences sur le risque d’apparition d’asthme, d’eczéma, de rhinite allergique, d’allergie, de diabète de type 1, de maladie coeliaque ou de maladie inflammatoire de l’intestin ont été évaluées.

Des résultats concluants

Les résultats sont concluants pour 2 aliments :

- l’introduction des œufs entre 4 et 6 mois est associée avec une réduction du risque allergique par rapport à une introduction plus tardive (RR : 0,56, p : 0,09)

- l’introduction de l’arachide entre 4 et 11 mois réduit également le risque d’allergie à cet aliment (RR : 0,29, 95% CI, p : 0,09).

Une introduction précoce du poisson entre 6 et 9 mois serait bénéfique sur le risque de rhinite allergique. Les études ne retrouvent pas d’association entre l’âge d’introduction des autres aliments et l’apparition d’asthme, d’eczéma ou de maladies auto-immunes.

Pour aller plus loin :
Ierodiakonou D. & al. JAMA 2016 ; 316(11) : 1181-92. Doi :10.1001/jama.2016.12623


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