Douleurs, fatigue, immunité faible ? Et si c’était un manque de vitamine D ? Découvrez les signes, les risques et les solutions pour y remédier.
La carence en vitamine D est une problématique très répandue en Europe et en France : elle concerne jusqu’à 40 % des Européens et plus de 80 % des adultes en France présentent une insuffisance. Les risques et symptômes de ce déficit sont multiples et les recommandations officielles prônent la supplémentation ciblée et une évaluation régulière du statut.
Prévalence et facteurs de risque
- En France, on estime que 80 % des adultes ont une insuffisance en vitamine D (<30 ng/mL) et près de 42 % un déficit modéré à sévère (<20 ng/mL).
- Les populations les plus exposées : personnes âgées, femmes enceintes, personnes à peau foncée, sédentaires, vivant en zone peu ensoleillée, ou suivant un régime vegan ou strictement végétarien.
- Le risque de carence augmente en hiver, après 60 ans, chez les personnes obèses et celles exposées à peu de soleil.
Symptômes et complications
- Chez l’adulte : fatigue chronique, douleurs osseuses, ostéomalacie, ostéoporose, fractures et faiblesse musculaire.
- Chez l’enfant : rachitisme, retard de croissance, douleurs musculaires et troubles du sommeil.
- Autres conséquences : augmentation du risque d’infections, de dépressions, de troubles cognitifs et cardiovasculaires.
- La vitamine D joue un rôle clé dans l’immunité, la santé osseuse et la prévention des maladies métaboliques.
Recommandations et supplémentation
- Les experts recommandent :
- Pour l’adulte : 800 à 1 000 UI de vitamine D par jour, pour maintenir un taux sanguin entre 30 et 60 ng/mL.
- Pour l’enfant : 400 à 800 UI/jour dès la naissance, à adapter en fonction des facteurs de risque.
- En cas de non-observance : recours à la supplémentation intermittente (20 000 à 50 000 UI tous les 15 jours ou par mois).
- La supplémentation doit être encadrée par un professionnel de santé, surtout chez l’enfant pour éviter le surdosage.
En conclusion, le déficit en vitamine D demeure extrêmement fréquent et sous-diagnostiqué, avec des conséquences majeures sur la santé osseuse, musculaire et immunitaire, d’où l’importance de mesurer régulièrement son taux et de respecter les recommandations de supplémentation.