Certains métiers augmentent significativement le risque d’obésité, notamment par la sédentarité, le stress, les horaires décalés, et l’exposition à de mauvaises habitudes alimentaires.
Secteurs professionnels les plus concernés
- Les emplois du tertiaire : métiers de bureau (administration, informatique, télétravail), comptabilité, finance, gestion – dominés par des postures assises prolongées et une faible dépense énergétique.
- Les ouvriers et employés : rythme de travail souvent décalé, pauses repas courtes ou irrégulières, accès limité à des offres alimentaires variées – prévalence de l’obésité supérieure (18-21 %) à celle des cadres (environ 10 %).
- Les métiers du transport : chauffeurs poids lourds, conducteurs de bus, taxi, aviation : longues périodes assises, horaires irréguliers, faible accès à une alimentation saine.
- Les secteurs exposés au travail de nuit ou en horaires alternants (santé, industrie, sécurité, logistique) : perturbent les rythmes biologiques, favorisent la prise de poids.
Données récentes et facteurs aggravants
- Les professions intermédiaires ont une prévalence d’obésité intermédiaire (14,4 %) entre les ouvriers/employés et les cadres.
- La sédentarité non compensée (moins de 5 h de mouvement/jour et immobilité supérieure à 30 min consécutives) multiplie le risque de troubles métaboliques et de prise de poids.
- Le manque d’accès à l’activité physique (manque de pause active, environnement non propice à la marche ou aux exercices) favorise le surpoids chez les salariés dans tous les secteurs.
- Les effets de l’obésité au travail sont aussi sociaux, avec exclusion, discrimination et surcharge psychologique pour les personnes concernées.
Mesures préventives
- Encourager la mobilité au travail, instaurer des pauses actives, optimiser l’offre alimentaire sur le lieu de travail et les horaires de repas.
- Sensibiliser employeurs et salariés à l’enjeu multiforme de l’obésité (santé, productivité, bien-être).
En conclusion, les métiers favorisant l’obésité sont principalement ceux marqués par la sédentarité, le travail de nuit ou à horaires décalés, le stress et la précarité alimentaire : bureau, transports, industrie, sécurité, secteur médico-social, et métiers à faible accessibilité à l’activité physique.