Cette vitamine change tout pour tomber enceinte

13/12/2025

Vous avez un projet de bébé ? Pensez à la vitamine B9. Elle optimise l’ovulation, réduit les risques de malformations et favorise une grossesse en bonne santé.

Dès le début de la grossesse, la vitamine B9 occupe une place majeure dans la formation du système nerveux de l’embryon. C’est pourquoi une supplémentation est aujourd’hui recommandée de façon systématique dès lors qu’un projet de conception est envisagé. La B9 intervient aussi, en amont, dans le maintien d’une bonne fertilité chez la femme.

En participant au déroulement des cycles menstruels et de l’ovulation, un apport en vitamine B9 peut augmenter les chances de conception. Selon l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé, une prescription systématique est recommandée dès le projet de grossesse et jusqu’aux 3 premiers mois.

Fertilité : cycle menstruel, ovulation et projet de conception

La vitamine B9 contribue au bon déroulement de chaque cycle menstruel et de l’ovulation. L’ovulation correspond à la phase d’expulsion de l’ovocyte (ovule) par l’ovaire. Les anomalies de l’ovulation figurent parmi les causes les plus fréquentes d’infertilité chez la femme. En agissant à la fois sur le cycle et sur l’ovulation, la vitamine B9 s’inscrit dans la concrétisation d’un projet de grossesse.

Dans ce cadre, les médecins recommandent souvent, en complément d’une nutrition équilibrée, un apport sous forme de compléments alimentaires, notamment au sein d’un programme de fertilité. À l’inverse, une carence en vitamine B9 est largement associée par les médecins à un risque de baisse de la fertilité, et un déficit de cette vitamine essentielle peut constituer un facteur possible de fausses couches.

La vitamine B9, ou folates : fonctions biologiques et rôle métabolique

La vitamine B9, également appelée folates, regroupe des vitamines indispensables à la multiplication des cellules et à la production du matériel génétique. Elle joue par ailleurs un rôle dans le métabolisme : participation au fonctionnement du système nerveux et du système immunitaire, contribution à la fabrication des globules rouges, et implication dans la prévention de maladies cardiovasculaires.

La B9 intervient aussi dans le métabolisme des acides aminés, constituants des protéines, ainsi que dans la synthèse de l’ADN et de l’ARN. Le corps ne pouvant pas produire cette vitamine, l’apport nécessaire dépend de l’alimentation et, si besoin, de la supplémentation via des compléments alimentaires.

Apports alimentaires : où trouver l’acide folique

L’acide folique est une forme de vitamine B9 naturellement présente dans certains aliments, notamment le foie de poissons, la levure alimentaire et le jaune d’œuf. Les folates se trouvent aussi dans les légumes verts à feuilles (chou, épinards, mâche, brocoli) ainsi que dans les légumineuses (lentilles, haricots secs, fèves, pois cassés, pois chiches, etc.).

Cependant, une alimentation équilibrée, même riche en acide folique, ne suffit pas à elle seule à assurer un apport jugé suffisant pour soutenir le désir d’enfant et la grossesse, ce qui explique la place prise par la supplémentation dans les recommandations.

Forme active, grossesse et posologie : ce que rappellent les recommandations

Pour être utilisé par l’organisme, l’acide folique issu de l’alimentation — ou de certains compléments — doit d’abord être transformé en une forme active, appelée méthylfolate ou MTHF. Il peut donc être pertinent de privilégier des compléments qui apportent la vitamine B9 directement sous cette forme biologiquement active, le méthylfolate/MTHF, présentée comme la seule forme permettant à la B9 d’exercer pleinement ses effets bénéfiques, notamment sur la fertilité.

Pendant la grossesse, l’enjeu est aussi préventif : un manque de vitamine B9 peut être synonyme de risques pour la santé du bébé à naître. Une carence pourrait entraîner des malformations du tube neural de l’embryon, structure à l’origine du cerveau et de la moelle épinière. La vitamine B9 favorise le bon développement de ces éléments et contribue à réduire le risque d’autres problèmes à la naissance, dont la fente palatine et des anomalies cardiaques, génitales et urinaires. Les folates jouent ainsi un rôle capital avant et pendant la grossesse, notamment jusqu’à la fin du premier trimestre.

Sur le plan des repères de supplémentation, il est généralement recommandé aux femmes de prendre 400 microgrammes (mcg) d’acide folique par jour, au moins un mois avant la conception et pendant les 12 premières semaines de grossesse. Pour celles présentant un risque de malformations du tube neural, une dose plus élevée, autour de 4 à 5 milligrammes (mg) par jour, peut être prescrite en complément. Dans tous les cas, l’ajustement de la posologie doit être discuté avec un professionnel de santé, en fonction du corps et des besoins individuels.

Image placeholder

Laisser un commentaire