Vous pensez tout savoir sur le fromage ? Les dernières études scientifiques pourraient bien changer votre avis sur cet aliment adoré.
Le fromage est un aliment complexe : il combine de multiples bénéfices nutritionnels et certains risques pour la santé, ce qui exige une approche nuancée appuyée sur les récentes études et recommandations.
Les bénéfices du fromage
- Excellente source de protéines complètes, calcium, phosphore, zinc et vitamines du groupe B (A, B2, B6, B12).
- Riche en ferments lactiques, favorisant un microbiote intestinal diversifié et stimulant le système immunitaire.
- Propriétés hépatoprotectrices : une consommation modérée de fromage peut améliorer le profil lipidique sanguin et contribuer à la santé du foie, en diminuant triglycérides et cholestérol total.
- Effet neutre ou protecteur vis-à-vis des maladies cardiovasculaires et métaboliques : les récentes cohortes et essais cliniques montrent qu’une consommation raisonnable (environ 40 g/jour) de fromage n’augmente pas les risques de diabète de type 2, d’obésité ou d’accident vasculaire cérébral, et réduit même le risque de maladies coronariennes.
- Alternative précieuse en cas d’intolérance au lactose (certains fromages affinés contiennent très peu de lactose).
Risques associés à la consommation de fromage
- Teneur élevée en sel et en graisses saturées dans certains fromages industriels : la surconsommation peut accentuer l’hypertension, certains troubles lipidiques ou le risque de maladies cardiovasculaires chez les personnes vulnérables.
- Risques infectieux (Listeria, Salmonella, E. coli…) surtout pour les fromages au lait cru, plus rares mais pouvant entraîner des complications graves chez les femmes enceintes, très jeunes enfants ou personnes immunodéprimées.
- Apport calorique important, susceptible d’élever le risque de surpoids en cas de consommation excessive et alimentation déséquilibrée.
Bilan scientifique et conseils pratiques
- Les études récentes confirment que, dans le cadre d’une alimentation variée, le fromage reste un atout nutritionnel, sous réserve d’une consommation modérée et adaptée à l’état de santé individuel (personnes cardiaques, hypertendues, etc.).
- Certains fromages (fermentés, peu transformés, au lait cru) apportent une diversité de micro-organismes bénéfique pour le microbiote et l’immunité.
- Pour optimiser les bénéfices : varier les types de fromages, privilégier la qualité et la fermentation, choisir des portions raisonnables (environ 30-40g/repas) et intégrer le fromage dans un régime équilibré riche en fibres, légumes et oméga-3.
En résumé, le fromage est un acteur positif de l’alimentation lorsqu’il est consommé dans les bonnes quantités et intégré à un régime sain, mais certains profils doivent rester attentifs à sa teneur en sel, matières grasses et risques microbiologiques.