L’adoption de rythmes alimentaires irréguliers peut augmenter le risque cardiométabolique.
Une revue de littérature a dénombré seulement cinq études d’observation et deux essais contrôlés randomisés ayant examiné les associations entre l’irrégularité du rythme alimentaire et le risque cardiométabolique.
Les données d’observation suggèrent l’existence d’un lien entre un rythme alimentaire irrégulier et une augmentation du risque de développer un syndrome métabolique.
Les résultats issus des deux études d’intervention vont dans le même sens. Ils démontrent, autant chez des femmes minces qu’obèses, des effets néfastes de l’adoption d’un rythme alimentaire irrégulier, en particulier :
- un pic d’insuline postprandial augmenté ;
- une augmentation de la concentration à jeun de cholestérol total et de cholestérol LDL.
Les auteurs proposent un cadre conceptuel (cf. figure) expliquant comment les perturbations des rythmes alimentaires peuvent, via un dérèglement de l’horloge interne, aboutir à une dysfonction métabolique. Le sommeil, la composition et la qualité des repas sont des composantes à considérer dans ce processus, ainsi que la sensibilité génétique au dérèglement.
Pour aller plus loin :
Pot GK, et al. Proceedings of the Nutrition Society 2016;75:475-486.
doi: 10.1017/S0029665116000239.
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